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NOTICIAS DE FRANCIA

« Avec Télématin, il y a une solidarité matinalière, même si on peut être concurrents », assure Bruce Toussaint

today16 Gennaio 2024 6

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Il y a une semaine, à 7 heures du matin, Bruce Toussaint donnait le coup d’envoi de Bonjour ! La matinale TF1. Un nouveau rendez-vous quotidien en semaine avec, nous avait-on annoncés, un accent mis sur l’info et les régions, véritable « colonne vertébrale » du programme. Sept jours plus tard, l’animateur fait le point pour 20 Minutes sur les nouveaux défis, les premières audiences et les « clins d’œil » avec la concurrence…

Comment s’est passée cette première semaine ?

Elle nous a permis de nous installer dans ce nouveau décor et de commencer à travailler avec cette nouvelle équipe. C’est évidemment un travail de longue haleine mais on a eu le sentiment de donner une espèce de coup d’envoi. Honnêtement, pour l’instant tout se passe très bien.

Allez-vous faire des ajustements, en termes de séquences ou de sujets à traiter ?

Quand on lance une émission comme ça, il y a un long travail de mise en place. Chaque jour nous apporte son lot de petites modifications, de réglages… Ça peut être dans le conducteur, l’ordre des séquences par exemple. Le travail qui se fait en amont est très important, on modifie presque chaque jour des choses. Ça peut être imperceptible pour le téléspectateur mais, pour nous, c’est important parce qu’on essaie d’être dans les meilleures conditions de préparation et de fabrication pour avoir ensuite à l’antenne ce qui nous paraît être le bon équilibre entre les chroniques, le news, les invités…

On a beaucoup parlé de William Leymergie, ancien présentateur phare de « Télématin » sur France 2, venu vous souhaiter la bienvenue en visio pour votre première. Comment s’est préparée cette séquence ?

C’est une idée que nous avons eu quelques jours avant la première. C’était un clin d’œil, il y avait de la malice évidemment mais aucune volonté malveillante à l’égard de nos concurrents dont je ne cesse de dire que je respecte le travail et que je suis admiratif de leur succès. On se lève tous, quel que soit notre média et notre chaîne, à 3 heures, 4 heures du matin… Je pense qu’il y a une sorte de solidarité matinalière, même si on peut être concurrents. On se connaît tous. Je n’ai aucune animosité, au contraire. Là c’était un petit clin d’œil, ce n’était pas méchant.

C’était tout de même un petit message envoyé à la concurrence ?

Non, ce n’est pas comme ça qu’on l’a construit. On a cherché quelqu’un qui incarnait le matin et pour tout vous dire, on a envisagé d’autres personnalités qui pouvaient être plus liées à d’autres métiers. Le nom de William Leymergie est apparu parce qu’il incarne le matin. On a trouvé ça rigolo. Ça a duré deux minutes quinze et il n’y avait aucun autre message.

Invité dans « Quelle époque ! » samedi, Thomas Sotto a trouvé que c’était « une bonne idée de la part de TF1 » mais que William Leymergie « aurait pu s’abstenir ». Comment réagissez-vous à ça ?

Je préfère retenir la première partie de son propos !

Du côté de la concurrence, l’équipe de Télématin a commencé son émission lundi dernier en multipliant les « bonsoirs » adressés à leurs téléspectateurs. Clin d’œil ou pied de nez selon vous ?

C’est quoi la différence ? (rires) Je ne sais pas… J’ai trouvé ça amusant. Donc je dirais un clin d’œil !

Vous pensez qu’un dialogue régulier peut s’installer entre vos deux matinales ?

Il faut savoir une chose, c’est qu’on se connaît un petit peu. Je crois que j’ai exactement le même âge que Thomas Sotto. J’ai rencontré il y a très peu de temps Marie Portolano et c’est quelqu’un de vraiment formidable, je suis très admiratif de son combat contre le sexisme, qu’elle a beaucoup subi et dénoncé. On se connaît, on échange par SMS de temps en temps. Je ne suis pas sûr qu’on fasse tout de suite une émission commune et que ce soit le but. Ou alors pour une cause particulière, comme il a quelques années avec des antennes communes à l’occasion du Sidaction. Mais ce sont des choses qui ne se font plus.

Lundi dernier, votre première matinale a attiré 512.000 téléspectateurs. Après une baisse constante au fil de la semaine, ils sont tombés à 235.000 vendredi, comme le rapportait Puremédias. Comment analysez-vous ces premières audiences ?

J’aimerais avoir quelques semaines de recul pour pouvoir regarder d’un peu plus près. Si on regarde les chiffres de la semaine dernière, c’est quand même très disparate donc je trouve ça difficile de tirer des conclusions de scores qui sont très différents d’un jour sur l’autre… Et par ailleurs sur un rendez-vous qui vient juste de naître, je dirais peut-être d’attendre de voir à la fin du mois.

Vous les regardez quand même ?

Evidemment, ça fait partie de notre métier, c’est très important. Ce n’est pas quelque chose qu’on peut balayer. Mais justement, ce n’est pas facile à analyser. C’est rare qu’il y ait autant d’écart, donc on verra bien. Ce qui m’intéresse dans les audiences, c’est ce qu’il se passe par rapport à l’offre précédente. Elles sont en très fortes hausses par rapport au chiffre qui précédait l’arrivée de la matinale. C’est incontestable et largement au-dessus. Il faudra un petit peu plus de temps pour en tirer des conclusions.

Cette première semaine a été marquée par une grosse actu politique avec le remaniement du gouvernement. Vous auriez espéré un lancement plus calme, ou au contraire, ça vous met tout de suite dans le bain ?

Franchement, je n’espérais rien de particulier à ce niveau-là. On ne peut pas commander l’actualité. Elle s’est effectivement invitée de façon assez forte la semaine dernière, on fait avec. On a nous-même des arguments pour pouvoir la traiter, avec les chroniqueurs qui sont autour de moi et surtout dans les rendez-vous d’infos qui sont présentés par Garance Pardigon. On sait qu’il y aura régulièrement des séquences d’actualité forte et on est justement armés aussi pour ça. Quitte à basculer en édition spéciale, ce qui pourrait arriver un jour ou l’autre, en tout cas on se prépare aussi à cette éventualité.

Dans un article, « Le Point » estime que le « traitement de l’info souffre d’un survol parfois un peu léger » dans votre matinale. Que répondez-vous à cela ?

On a fait le choix de proposer toutes les demi-heures un rendez-vous d’information sous la forme d’un gros flash dans lequel il y a des reportages, des directs… L’essentiel de l’actualité, en quelque sorte. Sur ces huit minutes, une dizaine d’informations sont traitées : international, économie, politique, sport… Je n’ai pas l’impression qu’on survole quoi que ce soit, au contraire. Par ailleurs, en plus de ces journaux, on a ce qu’on pourrait appeler des développements d’informations qui se font avec les chroniqueurs, je pense à Christophe Beaugrand, Maud Descamps… Ce [lundi] matin, par exemple, elle a fait deux chroniques, une sur les baisses d’impôts promises par Emmanuel Macron et le nouveau gouvernement et l’autre sur l’inflation. C’est une vraie journaliste de formation, ce qui est le cas aussi de la plupart des chroniqueurs. Je pense qu’on a une offre d’info qui est assez riche, qu’on répond à cette demande.

Vous lisez ce qui se dit sur votre matinale et vous dans la presse ?

Quand je ne veux pas lire il y a toujours une bonne âme pour m’en parler. Je commence à avoir le cuir un peu épais et pour être tout à fait honnête je regarde malgré tout avec une forme d’intérêt parce que je trouve qu’il faut accepter les critiques, il faut les lire. Il y a parfois des choses intéressantes à retenir donc j’essaye de prendre ça avec philosophie.

Attirer un public fidèle depuis des années à « Télématin » vous semble être un défi réalisable ?

Ce n’est pas comme ça qu’on se pose la question. Notre objectif est de créer une nouvelle offre et donc d’avoir un nouveau public. Il peut être constitué de gens qui ne regardaient pas la télévision jusqu’ici et d’après nos premières études, c’est en grande partie le cas. Ensuite, ça peut être des gens qui viennent de la concurrence mais je ne fais pas une émission tous les matins en me disant que je vais aller chercher des téléspectateurs chez untel ou untel. Ce n’est pas du tout l’objectif, au contraire. Je pense qu’il y a des téléspectateurs fidèles de TF1, du 13 Heures et du 20 Heures qui ne regardent pas forcément la télévision le matin et à qui on peut proposer de venir nous rejoindre pour ce nouveau rendez-vous d’infos. C’est plutôt dans ce sens-là qu’on travaille et qu’on peut avancer en essayant de s’appuyer sur nos forces et sur l’identité de la chaîne.

Scritto da: Mariangel Delgado

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NOTICIAS CHINA

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today16 Gennaio 2024 13

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